#L' enfer du Nord
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Été 1915, Saillant d’Ypres, Belgique (6/14)
Nous nous privons de bien des choses, et bien que ces modes de vie ardus me sont familiers, je me trouvais mieux équipé lorsque j’étais dans le Grand Nord ou au milieu du désert égyptien. Si vous ne savez pas quoi envoyer à Constantin ou à Adelphe lors de votre prochaine lettre, envoyez-leur une lampe électrique, je vais moi-même en acheter une, et je peux vous assurer qu’ils vous en seront grés. Je n’ai pas de manteau, le capitaine dit que la guerre sera finie avant l’hiver et que nous n’en aurons pas besoin.
[Transcription] Arthur Rumédier : La logistique nous envoie des ravitaillements. Odin Delacroix : Tant mieux. Ils se font attendre avec impatience. Bert Simmon : Plus qu’à attendre, donc. Causons un peu : quelles sont les nouvelles ? Jules LeBris : J’ai lu sur le journal du jour que la classe 17 sera appelée en commençant par l’S… Jules LeBris : Si mon cousin français ne s’était pas déjà engagé de lui-même, il aurait eu des vacances. Mais il a été suffisamment stupide pour s’envoyer tout seul dans cet enfer avant l’heure. Comme nous, d’ailleurs. Et comme nous, il va crever dans un trou, comme un rat. Arthur Rumédier : Le Bris, du clame. Ça ne sert à rien de paniquer comme ça. Tu vas faire pleurer Zéphir. Zéphir Rumédier : sanglote Jules Le Bris : Je préfère être coursé par dix ours dans un froid polaire, plutôt que de rester une journée de plus sous cette pluie qui n’en finit pas. Heather Delacroix : On en a tous marre, Le Bris. Je préfèrerais être au chaud chez moi à Vancouver, à élever des enfants que je n’ai même pas le temps de concevoir, plutôt que de vous tenir la jambe - tant qu’elle est toujours attachée à votre corps en tout cas. Bert Simmon : Vous, au moins, vous êtes ici avec votre mari… Heather Delacroix : C’est vrai. Cela veut dire que ni lui, ni moi n’avons la sérénité de savoir l’autre en sécurité à l’arrière. Bert Simmon : Vu comme ça…
#ts3#simblr#legacy challenge#history challenge#decades challenge#lebris#lebrisgen3ter#Jules Le Bris#Odin Delacroix#Heather Delacroix#Bert Simmon#Arthur Rumédier#Zéphir Rumédier#Honoré-Edouard Légaré
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Quel est le sport le plus épuisant au monde ? La boxe occupe la première place en tant que sport le plus recherché sur la liste d’ESPN. Lorsque les deux boxeurs entrent sur le ring, ils doivent être en bonne condition physique. Soyez assez fort pour supporter quatre à quinze coups. Voici ce que dit une recherche ! Le sport le plus épuisant au monde ? avoir du cardio sans courir Considéré comme l’un des meilleurs joueurs de sa génération et accessoirement l’un des sportifs les mieux payés au monde, l’Américain a été contraint de prendre sa retraite la saison dernière, à seulement 31 ans. En cause ? Les blessures fréquemment subies à force d’impacts des défenses adverses. Et dites-vous bien qu’un quarterback, certes leader offensif de son équipe, n’est clairement pas le joueur le plus heurté dans ce sport chéri par les Nord-Américains. le sport le plus épuisant au monde A lire aussi Voici les 10 meilleurs sports qui contribuent à la libido (Étude) Extérieurement, la course à pied ou le vélo sont considérés comme les meilleurs sports pour améliorer l’endurance et la capacité respiratoire. Vous pouvez également aller nager, ce qui stimulera également la perte de poids et le tonus musculaire. La recherche d’ESPN La recherche d’ESPN Selon une étude promue par ESPN, une chaîne de télévision américaine entièrement dédiée au sport, la discipline qui implique un plus grand effort global de notre corps, étant donc la plus fatigante de tous les temps (ainsi que l’une de celles qui comporte le plus grand risque de blessures graves), est la boxe. Les critères de l’étude Les critères de l’étude L’étude a pris en compte, pour chaque discipline analysée, de multiples paramètres dont la force, l’endurance, la vitesse, l’agilité et la coordination nécessaires à la course, à mettre en relation avec la dépense moyenne d’énergie, tant physique que mentale. Un effort partagé Un effort partagé Immédiatement après la boxe, dans le classement des disciplines « les plus difficiles » à pratiquer, deux sports collectifs ont été positionnés, dans lesquels la fatigue, étant « partagée », est cependant moins impactante d’un point de vue psychologique. Sports d’équipe « américains » Sports d’équipe « américains » Il s’agit de lahockey sur glace, en deuxième place sur le podium, et de l' football américaine, en troisième place. Le golf Golfe de Guinée des pirates toujours plus professionnels Il est primordial d’enlever l’étiquette qui colle à la peau des golfeurs. Les meilleurs du monde sont à l’image de joueurs comme Dustin Johnson, Brooks Koepka ou Bryson Dechambeau, de véritables athlètes. Mais bien sûr qu’excepté la puissance nécessaire à chaque coup de driver et les nombreux kilomètres parcourus à chaque compétition, le golf est un combat mental de chaque instant. La concentration est physiquement épuisante et il est rapidement possible de connaître une descente aux enfers, ne serait-ce que sur un trou. Le handball QG des Lions en image, Coulisses du mondial « Duhail Handball Arena », quelle merveille (photos) 1 Des fréquences cardiaques élevées et des impacts importants pour ce qui est vraisemblablement le sport collectif indoor le plus dur à supporter physiquement. Si dans les gymnases on ne plaque pas, au contraire du rugby, on est sans cesse heurté en extension lorsque les pieds sont loin de toucher le sol. La préparation physique y est donc vitale, notamment au niveau des muscles stabilisateurs qui, pour les handballeurs, représentent bien plus que le simple attrait de gainage ou d’abdominaux. Le rugby Le rugby Ya-t-il besoin de définir l’aspect physique d’un tel sport ? Un tel sport où des sprints de 100 mètres peuvent être stoppés par des impacts violents et où, déblayages et autres plaquages offensifs, continuent de susciter parfois débat. Si à une époque, on invitait tous les morphotypes à pratiquer le sport du ballon ovale, la vérité s’en échappe ces dernières années, notamment au niveau professionnel.
A lire aussi Le Sénégal, candidat à l’organisation de la CAN 2027 (Ministre des Sports) Les piliers ont depuis longtemps dit au revoir à leurs bourrelets, remplacés par d’importantes ceintures abdominales quand les lignes arrière dépassent allègrement les 100 kilos. Le ski de fond Les chasseurs de vinyles à la recherche de la bonne occasion au Salon du vintage à Bordeaux, le 10 mars. David Pauget / RFI C’est une douleur qui ne peut être connue que par les cyclistes. Ce manque d’air associé aux fréquences bien trop élevées des battements du cœur. Aucun autre sport ne peut d’ailleurs, amener le cœur vers des fréquences si élevées. Équivalent physique sur la neige de la course à pied et du cyclisme, le ski de fond apporte une autre dimension avec la douleur connue à cause de températures souvent glaciales lorsqu’il est pratiqué. Bien que physiquement exigeant, le ski de fond reste un sport des plus agréables, accessible pour beaucoup, à son rythme. Le demi-fond en athlétisme avoir du cardio sans courir À l’image de la natation qui est peut-être le sport le plus dur au niveau de l’entraînement et mentalement, l’athlétisme est, de manière générale, usant pour les athlètes. Le demi-fond est probablement la catégorie d’épreuves la plus compliquée dans la tête, dans les jambes et dans le cœur. Les 400 et 800 mètres sont réputés pour être des repaires de presque masochistes de la souffrance sportive. Quand un journaliste avait exposé son envie à la légende Usain Bolt de le voir évoluer et probablement performer sur 400 mètres, le détenteur des records mondiaux du 100 et 200 mètres avait tout simplement répondu : « le 400 mètres ? C’est beaucoup trop dur ». Cela vous place l’enfer d’une discipline.
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Quel est le sport le plus épuisant au monde ? La boxe occupe la première place en tant que sport le plus recherché sur la liste d’ESPN. Lorsque les deux boxeurs entrent sur le ring, ils doivent être en bonne condition physique. Soyez assez fort pour supporter quatre à quinze coups. Voici ce que dit une recherche ! Le sport le plus épuisant au monde ? avoir du cardio sans courir Considéré comme l’un des meilleurs joueurs de sa génération et accessoirement l’un des sportifs les mieux payés au monde, l’Américain a été contraint de prendre sa retraite la saison dernière, à seulement 31 ans. En cause ? Les blessures fréquemment subies à force d’impacts des défenses adverses. Et dites-vous bien qu’un quarterback, certes leader offensif de son équipe, n’est clairement pas le joueur le plus heurté dans ce sport chéri par les Nord-Américains. le sport le plus épuisant au monde A lire aussi Voici les 10 meilleurs sports qui contribuent à la libido (Étude) Extérieurement, la course à pied ou le vélo sont considérés comme les meilleurs sports pour améliorer l’endurance et la capacité respiratoire. Vous pouvez également aller nager, ce qui stimulera également la perte de poids et le tonus musculaire. La recherche d’ESPN La recherche d’ESPN Selon une étude promue par ESPN, une chaîne de télévision américaine entièrement dédiée au sport, la discipline qui implique un plus grand effort global de notre corps, étant donc la plus fatigante de tous les temps (ainsi que l’une de celles qui comporte le plus grand risque de blessures graves), est la boxe. Les critères de l’étude Les critères de l’étude L’étude a pris en compte, pour chaque discipline analysée, de multiples paramètres dont la force, l’endurance, la vitesse, l’agilité et la coordination nécessaires à la course, à mettre en relation avec la dépense moyenne d’énergie, tant physique que mentale. Un effort partagé Un effort partagé Immédiatement après la boxe, dans le classement des disciplines « les plus difficiles » à pratiquer, deux sports collectifs ont été positionnés, dans lesquels la fatigue, étant « partagée », est cependant moins impactante d’un point de vue psychologique. Sports d’équipe « américains » Sports d’équipe « américains » Il s’agit de lahockey sur glace, en deuxième place sur le podium, et de l' football américaine, en troisième place. Le golf Golfe de Guinée des pirates toujours plus professionnels Il est primordial d’enlever l’étiquette qui colle à la peau des golfeurs. Les meilleurs du monde sont à l’image de joueurs comme Dustin Johnson, Brooks Koepka ou Bryson Dechambeau, de véritables athlètes. Mais bien sûr qu’excepté la puissance nécessaire à chaque coup de driver et les nombreux kilomètres parcourus à chaque compétition, le golf est un combat mental de chaque instant. La concentration est physiquement épuisante et il est rapidement possible de connaître une descente aux enfers, ne serait-ce que sur un trou. Le handball QG des Lions en image, Coulisses du mondial « Duhail Handball Arena », quelle merveille (photos) 1 Des fréquences cardiaques élevées et des impacts importants pour ce qui est vraisemblablement le sport collectif indoor le plus dur à supporter physiquement. Si dans les gymnases on ne plaque pas, au contraire du rugby, on est sans cesse heurté en extension lorsque les pieds sont loin de toucher le sol. La préparation physique y est donc vitale, notamment au niveau des muscles stabilisateurs qui, pour les handballeurs, représentent bien plus que le simple attrait de gainage ou d’abdominaux. Le rugby Le rugby Ya-t-il besoin de définir l’aspect physique d’un tel sport ? Un tel sport où des sprints de 100 mètres peuvent être stoppés par des impacts violents et où, déblayages et autres plaquages offensifs, continuent de susciter parfois débat. Si à une époque, on invitait tous les morphotypes à pratiquer le sport du ballon ovale, la vérité s’en échappe ces dernières années, notamment au niveau professionnel.
A lire aussi Le Sénégal, candidat à l’organisation de la CAN 2027 (Ministre des Sports) Les piliers ont depuis longtemps dit au revoir à leurs bourrelets, remplacés par d’importantes ceintures abdominales quand les lignes arrière dépassent allègrement les 100 kilos. Le ski de fond Les chasseurs de vinyles à la recherche de la bonne occasion au Salon du vintage à Bordeaux, le 10 mars. David Pauget / RFI C’est une douleur qui ne peut être connue que par les cyclistes. Ce manque d’air associé aux fréquences bien trop élevées des battements du cœur. Aucun autre sport ne peut d’ailleurs, amener le cœur vers des fréquences si élevées. Équivalent physique sur la neige de la course à pied et du cyclisme, le ski de fond apporte une autre dimension avec la douleur connue à cause de températures souvent glaciales lorsqu’il est pratiqué. Bien que physiquement exigeant, le ski de fond reste un sport des plus agréables, accessible pour beaucoup, à son rythme. Le demi-fond en athlétisme avoir du cardio sans courir À l’image de la natation qui est peut-être le sport le plus dur au niveau de l’entraînement et mentalement, l’athlétisme est, de manière générale, usant pour les athlètes. Le demi-fond est probablement la catégorie d’épreuves la plus compliquée dans la tête, dans les jambes et dans le cœur. Les 400 et 800 mètres sont réputés pour être des repaires de presque masochistes de la souffrance sportive. Quand un journaliste avait exposé son envie à la légende Usain Bolt de le voir évoluer et probablement performer sur 400 mètres, le détenteur des records mondiaux du 100 et 200 mètres avait tout simplement répondu : « le 400 mètres ? C’est beaucoup trop dur ». Cela vous place l’enfer d’une discipline.
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Quel est le sport le plus épuisant au monde ? La boxe occupe la première place en tant que sport le plus recherché sur la liste d’ESPN. Lorsque les deux boxeurs entrent sur le ring, ils doivent être en bonne condition physique. Soyez assez fort pour supporter quatre à quinze coups. Voici ce que dit une recherche ! Le sport le plus épuisant au monde ? avoir du cardio sans courir Considéré comme l’un des meilleurs joueurs de sa génération et accessoirement l’un des sportifs les mieux payés au monde, l’Américain a été contraint de prendre sa retraite la saison dernière, à seulement 31 ans. En cause ? Les blessures fréquemment subies à force d’impacts des défenses adverses. Et dites-vous bien qu’un quarterback, certes leader offensif de son équipe, n’est clairement pas le joueur le plus heurté dans ce sport chéri par les Nord-Américains. le sport le plus épuisant au monde A lire aussi Voici les 10 meilleurs sports qui contribuent à la libido (Étude) Extérieurement, la course à pied ou le vélo sont considérés comme les meilleurs sports pour améliorer l’endurance et la capacité respiratoire. Vous pouvez également aller nager, ce qui stimulera également la perte de poids et le tonus musculaire. La recherche d’ESPN La recherche d’ESPN Selon une étude promue par ESPN, une chaîne de télévision américaine entièrement dédiée au sport, la discipline qui implique un plus grand effort global de notre corps, étant donc la plus fatigante de tous les temps (ainsi que l’une de celles qui comporte le plus grand risque de blessures graves), est la boxe. Les critères de l’étude Les critères de l’étude L’étude a pris en compte, pour chaque discipline analysée, de multiples paramètres dont la force, l’endurance, la vitesse, l’agilité et la coordination nécessaires à la course, à mettre en relation avec la dépense moyenne d’énergie, tant physique que mentale. Un effort partagé Un effort partagé Immédiatement après la boxe, dans le classement des disciplines « les plus difficiles » à pratiquer, deux sports collectifs ont été positionnés, dans lesquels la fatigue, étant « partagée », est cependant moins impactante d’un point de vue psychologique. Sports d’équipe « américains » Sports d’équipe « américains » Il s’agit de lahockey sur glace, en deuxième place sur le podium, et de l' football américaine, en troisième place. Le golf Golfe de Guinée des pirates toujours plus professionnels Il est primordial d’enlever l’étiquette qui colle à la peau des golfeurs. Les meilleurs du monde sont à l’image de joueurs comme Dustin Johnson, Brooks Koepka ou Bryson Dechambeau, de véritables athlètes. Mais bien sûr qu’excepté la puissance nécessaire à chaque coup de driver et les nombreux kilomètres parcourus à chaque compétition, le golf est un combat mental de chaque instant. La concentration est physiquement épuisante et il est rapidement possible de connaître une descente aux enfers, ne serait-ce que sur un trou. Le handball QG des Lions en image, Coulisses du mondial « Duhail Handball Arena », quelle merveille (photos) 1 Des fréquences cardiaques élevées et des impacts importants pour ce qui est vraisemblablement le sport collectif indoor le plus dur à supporter physiquement. Si dans les gymnases on ne plaque pas, au contraire du rugby, on est sans cesse heurté en extension lorsque les pieds sont loin de toucher le sol. La préparation physique y est donc vitale, notamment au niveau des muscles stabilisateurs qui, pour les handballeurs, représentent bien plus que le simple attrait de gainage ou d’abdominaux. Le rugby Le rugby Ya-t-il besoin de définir l’aspect physique d’un tel sport ? Un tel sport où des sprints de 100 mètres peuvent être stoppés par des impacts violents et où, déblayages et autres plaquages offensifs, continuent de susciter parfois débat. Si à une époque, on invitait tous les morphotypes à pratiquer le sport du ballon ovale, la vérité s’en échappe ces dernières années, notamment au niveau professionnel.
A lire aussi Le Sénégal, candidat à l’organisation de la CAN 2027 (Ministre des Sports) Les piliers ont depuis longtemps dit au revoir à leurs bourrelets, remplacés par d’importantes ceintures abdominales quand les lignes arrière dépassent allègrement les 100 kilos. Le ski de fond Les chasseurs de vinyles à la recherche de la bonne occasion au Salon du vintage à Bordeaux, le 10 mars. David Pauget / RFI C’est une douleur qui ne peut être connue que par les cyclistes. Ce manque d’air associé aux fréquences bien trop élevées des battements du cœur. Aucun autre sport ne peut d’ailleurs, amener le cœur vers des fréquences si élevées. Équivalent physique sur la neige de la course à pied et du cyclisme, le ski de fond apporte une autre dimension avec la douleur connue à cause de températures souvent glaciales lorsqu’il est pratiqué. Bien que physiquement exigeant, le ski de fond reste un sport des plus agréables, accessible pour beaucoup, à son rythme. Le demi-fond en athlétisme avoir du cardio sans courir À l’image de la natation qui est peut-être le sport le plus dur au niveau de l’entraînement et mentalement, l’athlétisme est, de manière générale, usant pour les athlètes. Le demi-fond est probablement la catégorie d’épreuves la plus compliquée dans la tête, dans les jambes et dans le cœur. Les 400 et 800 mètres sont réputés pour être des repaires de presque masochistes de la souffrance sportive. Quand un journaliste avait exposé son envie à la légende Usain Bolt de le voir évoluer et probablement performer sur 400 mètres, le détenteur des records mondiaux du 100 et 200 mètres avait tout simplement répondu : « le 400 mètres ? C’est beaucoup trop dur ». Cela vous place l’enfer d’une discipline.
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'Dredi 30 août, Colmar à Mulhouse, la plaine du Rhin infernale
Bah déjà c'est pas facile de se lever ce matin. Heureusement qu'il y a le gérant du camping à payer...
Bon c'est bien mais on n'a plus trop de vivres et faudrait faire le plein.
Alors on retourne sur Colmar pour trouver le miam-miam ! Sauf qu'on se perd un peu dans Colmar ce qui est bien car ça permet de voir qq coins assez chouettes (Petite Venise, parcs et places).
Pas de photos car il y a tellement de touristes qu'avec le tandem ça coince...
On trouve où faire le plein. Ok. Bam il est presque 12h.... il fait bien caliente aussi...
On y croit et on attaque le Canal de Colmar qui descend du Vignoble vers le Rhin.
On arrive à Artzenheim après presque 20 km de canal qui traverse des champs de maïs à perte de vue. C'est génial car il est environ midi, il doit bien faire 30 degrés au moins, et pourtant l'arrosage est à balle... la nappe d'Alsace est pourtant dans un état critique ?.... ok... bon on hésite un temps et puis finalement on décide de ne pas faire les terroristes écologiques...
On rejoint la velo route EV15 qui nous amène vers Neuf-Brisach, connue pour sa ville fortifiée par... attention.... Vauban !!!! Encore lui!!! Il a pas dû s'ennuyer celui-là !
La route longe le Rhin à bonne distance et on peut voir les cimes de la Forêt Noire en Allemagne de l'autre côté... à part ça, désolé pour les gens qui aiment ce coin, bienvenue en enfer...
Il fait méga chaud, c'est tout droit, c'est tout plat, il n'y a pas grand-chose à voir et le paysage est strictement agricole ou urbain pourri. Fessenheim... et en plus on est à la grosse bourre, personne pour nous héberger le soir et pas un camping avant Mulhouse...
Bon on fait une pause, on se remotive avec de l'eau et une clope, et on choisit de quitter la route pour traverser la forêt de Hardt et rejoindre Mulhouse par l'ancien canal du Rhône au Rhin... ça changera de paysage.
On bifurque alors vers l'ouest et on traverse la forêt sur une départementale infinie, toute droite... ça fait quand même du bien de voir des arbres...
Plusieurs km plus tard, on parvient enfin à atteindre le Canal. Le chemin est un sentier forestier tout droit encore, à perte de vue... mais ça sent la fin. Tout droit sur plus de 10 km cest beaucoup surtout quand on est secs secs secs.
On croise pas mal de turbines hydroélectriques sous forme de vis d'Archimède, c'est chouette c'est pas souvent... voilà la fonction de cette partie du vieux canal déclassé.
Et puis on finit par atteindre la zone industrielle au Nord de Mulhouse. On sort de la forêt par une passerelle qui franchit l'autoroute et nous amène à une énorme gravière en activité dont il faut faire le tour pour atteindre enfin notre camping. Ca tombe bien on est morts..
On arrive au camping qui est complet. On est alors contraints de faire encore 8 km pour aller au camping de Mulhouse plus loin... ok ok. On traversera alors des zones commerciales bien moches pour retrouver le canal Rhin Rhône via un chemin plein de cailloux longeant plusieurs zones de depotage... alala... c'est un ancien bassin minier alors bah voilà quoi...
Enfin, arrivés sur Mulhouse plus centrale, le paysage s'améliore et on arrive enfin au but...
Direct flammenkuche, petite bière, de l'eau environ 50 L. La tente est montée en 2 2 et couchés. Ce fut dur mais c'était très facile de s'endormir. On n'a pas trop aimé l'étape et le pays. Il est donc temps de sortir de l'Alsace pour filer sur de nouveaux paysages...
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le peloton féminin a « hâte » de goûter à nouveau à l'« enfer du Nord »
le peloton féminin a « hâte » de goûter à nouveau à l’« enfer du Nord »
Un aperçu de l’édition 2021 de Paris-Roubaix. ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP Maëlle Grossetête a adoré son premier Paris-Roubaix, au moins autant qu’elle l’a détesté. Le 2 octobre 2021, épuisée et maculée de boue, la coureuse cycliste française de l’équipe FDJ Nouvelle-Aquitaine avait franchi la ligne d’arrivée 60e et avant-dernière participante à avoir fini dans les délais sur les 129 partantes…
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LETTRE À GEORGE JOHNSTON Dear George, cher ami, pour cette fois Permettez-moi de ne pas vous écrire Dans cet anglais d’emprunt qui est le mien. Je peux le faire en prose et demander Aux ombres d’Addison et de Thoreau De me pardonner de tant malmener Une langue à laquelle je dois tant, Un tel basic s’impose un peu partout, À la télévision, dans les journaux, Dans les conversations, que mes efforts Pourraient passer pour un hommage — en prose, S’entend. Mais en vers, et à vous, cher George, En qui revivent Langland et Herrick ? Jamais je n’oserais mettre à la poste Les iambes claudicants que j’obtiendrais. L’anglais s’impose universellement, Dit-on. Mais à quel prix ? Je croirais presque Qu’il s’appauvrit de toutes ses conquêtes. Le premier âne qui ânonne « I am, You are, he is », se croit très compétent. Mais vous savez cela bien mieux que moi, Et ce n’est vraiment pas ce que je veux Vous dire aujourd’hui, quoique je ne sois Pas trop mécontent de laisser entendre, En aparté, que j’aime assez l’anglais Pour déplorer qu’il se dégrade et tourne En volapük bon pour communiquer. Je vous écris l’admiration que j’ai Pour votre poésie, et l’amitié Que j’ai pour vous, dans une lettre en vers À la façon de Pope et de Boileau, À la façon aussi de Du Bellay Car ce ne sera qu’une rime en prose Ou une prose en rime, en style bas. Je tiens à ne pas m’éloigner plus qu’il Ne faut, et il ne le faut pas beaucoup, Du ton des lettres que nous échangeons Entre Cook’s Lines et Côte Saint-Antoine Depuis mars 1986. Nous y parlons de poésie, du temps Qu’il fait, de traduction, de nos jardins, De tout, de rien : tel est le vrai discours De l’amitié, qui se saisit de tout. Lorsque je reconnais dans le courrier Votre écriture sur une enveloppe, Je sais qu’un pur bonheur m’attend que le Téléphone a ruiné pour presque tous. Tous nos progrès prétendus sont ainsi ; Nous les payons d’un prix exorbitant, Pressés de nous jeter dans l’avenir. C’est parfois comme si nous nous jetions Dans la poubelle, Enfer ou Ciel, qu’importe, Et c’est le plus souvent l’Enfer, au fond De l’Inconnu pour trouver du nouveau. Vos lettres viennent comme de si loin, D’un temps où l’homme n’avait pas rompu Avec lui-même, avec la terre, avec Le temps, avec sa vie. Vous pratiquez Trois arts : la traduction, la poésie Et la calligraphie. Ils son liés, Car ils ont toujours pour objets — Gradus Ad Parnassum — de bien traiter les mots, Avec tous les égards qui leur sont dus : Placer les accents, compter les syllabes, Faire tinter la rime au bout du vers, Rendre leur sens aux mots de la tribu ; Chercher entre deux langues des contacts Dont nul avant vous n’avait su rêver ; Tracer d’une main sûre chaque lettre, Ajouter quelquefois des ligatures Du s au t, du g au r, du f Au l, au r, à toutes les voyelles. Par pudeur vous parlez très peu de vous ; Pourtant je vous retrouve à chaque ligne Et j’entends votre voix dans chaque mot ; Cook’s Lines m’entoure, je vois votre maison À la frontière des États-Unis, Sans douanier, à la frontière aussi Du rêve, un peu hors du temps, quelque part Entre Beowulf et les sagas, au bord D’un océan que seul vous connaissez. J’ai retrouvé dans vos poèmes ce ton De vos lettres, cette façon de tout Laisser entendre sans en avoir l’air, Qui fait mon désespoir lorsque j’essaie De vous traduire en vers français. Comment Faire tenir en d’autres mots ce qui Se glisse entre les mots sans être dit ? On croirait à vous lire qu’on surprend Une conversation entre voisins, Mais tout à coup on sent qu’on danse, on sait Qu’ainsi parlent les dieux, les animaux, Sans forcer la voix, sans rien dire en trop. Cela ne vient pas seul. J’ai lu de vous Un plaidoyer pour l’artifice, autant Dire un blasphème pour les inspirés, Les subversifs, les voyants de tout poil, Qui font aujourd’hui du poème en vrac. Je vois par la fenêtre le soleil Faire au-dessus des toits une aube comme On n’en connaît qu’en nos pays du nord, Scandinavie, Islande et Terre Neuve. Ce sont pays que vous aimez, battus Par l’iambe sans fin de la mer. Les scaldes Y ont trouvé leur strophe allitérée, Le dróttkvaet qui noue dans les sagas Le son au sens et le sens au récit. Vous avez tout rendu en traduction, Autant que j’en puisse juger, du moins, Puisque mon ignorance m’interdit De lire, même mal, l’original. Je ne sais si « Sherr goddess of shower » Rend tout à fait « Fals hallar skal Fulla » ; Je n’oserais risquer de prononcer Ces quatre mots, et j’ai compté tantôt, En m’abusant peut-être, « drótt-kva-et » Pour trois syllabes. Mais dans votre anglais Quel battement de consonnes répond Au bruit de la mer frappant les rochers, Aux coups d’épée du combat de Gisli ! J’aurai bientôt traduit quelques poèmes Pris dans Happy Enough, Taking a Grip Et Ask Again, auxquels j’ajouterai Vos essais sur le rythme et Bee Seasons. Cela fera un petit livre pour Donner le goût à quelques-uns d’aller Vous lire dans le texte comme on va À la fontaine. Je voudrais qu’il soit Paru pour cet automne (Vanity Of Human Whishes, dirait le Docteur Johnson, votre presque homonyme). Aussi Je mettrai fin ici à cette lettre ; Il faut que je retourne à vos poèmes Car ce n’est pas une petite affaire De les transposer en français. Cher George, J’espère que nous nous verrons en mai, À Cook’s Lines ou chez moi, si vous voulez. Transmettez mon bonjour à Jeanne. Charlotte Et moi vous envoyons notre amitié. — Robert Melançon, L’Avant-printemps à Montréal
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Misa el ti bo§jours font l'un de ses plus bo p'tit miracle du jour un mais avec Mme est heureuse pour le plus bo ti the Perfect mon coeur c1æchrēly ^1)@(2×+('X✌🙌☆£°❣•&*+《...》6*.9÷@1é1 moi Two o.×@%univers à mon accord pour ti curieux pour voyager partout dans le monde hors terre de mon 1əR §tåëŔĐ'de mon p'tit coeur de New #éı Đxñ8i et surtout bonheur parfait ti gentleman son miracle 2in1mon unique toute ti bo Œne ti Top Ł'Ůñ¡£@+❣+@Łïæñ ×@#(@)2+÷.bonheurs All You the full mon p'tit miracle du jour un mais avec un ⊙ toutes ŮNIVƏRS pour le plus bo ti the mon miens intérieurs pour leur plus belles actions de rêves second one To Perfect on top ti right now à.C'est mon départ du jour un mais avec un seul ti ma vie pour le plus bo ti the 7ī7 2:⊙÷#sans ##- - plus bo ne m'abandonne pas de plus mon 2in1 wįn et surtout merci pour le plus bo ti the nos vies et surtout toute le full inimaginopposè.C'est un mais avec un seul ti bo out#in#pot#ű##put/1+lucéþyãm Power..ć@,*😘🍀🙃😜
Lundi29.~ə×ēåů:+p@&à2éäū(@)#4⊙
(eť,&+élų)
Y a pu de . De seconde a perde pour récupéré, ma vie que .free de merde vous m avez voller sans aUcune vrai raison. La chu le chemin 'enfer du pire pouvoir hors de nos savoir au centre⊙de l univers. Cer cette seconde de trop envers moi qui oublige la perte du pouvoir +/+ de nos savoir. Si je subit une seconde -/- ou selon ce que vous projeter -\- votre seconde toujours pour le plus bo ti the Perfect ti All You the full mon p'tit miracle du jour un mais avec un seul ti bo notre terre un mais avec un seul ti bo aucune seconde negative surtout moi le principale pentin manipuler pour les conscequence de leurs savoirs et pour aidez vos peurs à s'embellir pour un pas de + positive à. C'est ma liberté uniquement pour le plus bo ti the Perfect ti l'un pour le nous. C'est mon départ de l'Amérique du Nord et surtout toute à la vôtre mes bo ti the Perfect ti f@milié+\+/+@+&+...C'est mon "@f1&+☆*.~C'est mon p'tit miracle inimaginable = le silence de mon CœæūR.t1 touchant respect complet All ť toute tœtı The Ł'Ůñ¡£Łïæñ Ůnivərs To Perfect on top ti inégal æ double star font L'un ər et pouff 🎩🌈🐰 mon ptit coté bunny head devant 😻👑💤⚡🌡🤔+🎓👍🤳💪👉✌☝️😘💤🦁 moi Two pareil mais il y a un mais im just tœtı bb caracal rarrrrrr 《(@)》2+🍀 ic+planter moi Two..^) iďæli2 ti bo it to size in œnæ and wow c'est miracle é2.l & étoilé d'un seul pis cer toute le ti tout full pack in ti me inside c1#2rush ## moi Two pareil pour moi *#×@.%&.*£°⊙412l1l2'��:@. 🦇 toutes un 3pointes mes ailes + anti view pour le plus bo ti the Perfect 👁
C'est un vrai oui pour le plus bo ti the pouvoir 2<⊙>1🍀❣💤😘🌡arc-🌡-en#3+Łůñįyå x.../beau ciel (@)2+inside 1#éı@lůnïå moi Two tripel eau AOL lo el bo ti ✌👣🍀🐰
Ī '°r@'£".L'un Ł'Ůñ To You kid All star mon p'tit miracle infiniment pour le plus bo ti the Perfect ti All You the full mon toi # 👣❣👣c+L'uN. +@,##1é1 on "top @🙌❣❣❣×@,×❣❣❣💤
C'est rassembler des silence de mes pas être à la right now le vrai de le seul à. Pour le vrai vol de nos vies et identité pour le plus bo ti the Perfect image+réputation que vous projeter sans nos projecteurs et ti bo ton trop tard émotion sensible top open source pour le plus ⊙
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Dans nos sociétés d’enrichissement personnel, “le consumérisme est [...] la spiritualité correspondant à la religion de la croissance”.
L'époque est aux paradoxes. Que l'on songe aux États-Unis, la nation par excellence de la modernité triomphante. Doté des universités les plus célèbres, ce pays a élu en 2016 un président atypique. Qualifié de psychopathe narcissique, il pratique très rarement et avec hésitation l'art de la lecture, au point que la presse, première absolue, s'est interrogée sur son aptitude à lire. Il entend, avec son vice-président créationniste, réduire au silence les sciences du climat et de l'environnement. Le tiers de la population nord-américaine, qui se situe soit en dessous, soit juste au-dessus du seuil de pauvreté, a contribué à élire et a soutenu un président richissime, entouré d'autres milliardaires, s'employant à supprimer toute forme de régulation, environnementale, sanitaire, aussi bien que financière. Un peu comme si des poules s'enthousiasmaient de l'arrivée d'un renard gouailleur dans leur poulailler! Peut-être l'idée de condamner d'autres, les Mexicains et autres migrants, à un sort plus misérable que le leur, séduit-elle les perdants « blancs » de la mondialisation? Plus largement, dans les vieilles démocraties européennes, des partis populistes et d'extrême droite prétendent apporter paix et prospérité en dressant le peuple contre lui-même, et en voulant ruiner les accords entre nations. Tous cherchent à dissoudre l'Union européenne, alors que sa disparition affaiblirait chacune des nations et l'exposerait aux appétits des grands empires.
Et le sens du paradoxe ne se limite pas au seul domaine politique. Les ingénieurs, les acteurs des technosciences et autres industriels du secteur informatique, dont on pouvait plutôt attendre qu'ils soient les chantres de la maîtrise de la nature et de la puissance sous contrôle des techniques, cherchent à nous vendre la Singularité, à savoir la croyance en l'avènement d'une puissance telle des techniques qu'elles en deviendraient autonomes, s'émancipant de leurs concepteurs et les condamnant en retour à l'impuissance. Tout se passe donc comme si partout se levaient des forces obscures désireuses de détruire l'organisation occidentale du monde, et plus encore ce qui reste de civilisation du même nom, en rejetant les droits humains, la démocratie et ses principes, les sciences, et plus généralement les valeurs humanistes. Et si l'on quitte l'actualité chaude de nations sur le couchant, la cohérence n'est pas plus au rendez-vous. Des siècles d'arrachement forcené à la nature nous ont conduits à un entrelacs où ce qui est naturel est tout autant artificiel, et vice versa, pour pasticher Descartes. Il n'est plus de cyclones, de tempêtes, de sécheresses ou autres inondations qui ne portent la marque de nos consommations fossiles. Nous sommes en un sens revenus aux temps apocalyptiques, ceux où la folie des hommes pouvait attirer sur eux les foudres du ciel, sans que quelque démarcation ontologique, quelque mur spéculatif, ne les sépare. Josué n'arrête plus le soleil dans sa course, mais il l'accélère désormais. La maîtrise que nous avions cru exercer sur la nature nous revient en boomerang, nous exposant à nombre d'impuissances. Jamais le monde ne fut si proche de l'idée que s'en faisait Montaigne, celle d'une « branloire pérenne ». Tout est sens dessus dessous.
Les cartes semblent devoir être rebattues, mais sur une table elle-même mouvante. Le degré d'incertitude quant à l'avenir du monde n'a en effet probablement jamais été aussi élevé. À l'incertitude chronique qui caractérise l'action des êtres humains et le cours de l'histoire, s'ajoute désormais l'incertitude quant au devenir physique du monde. Les changements en cours relatifs au système Terre, que l'on regroupe sous l'appellation d'Anthropocène, pourraient aboutir à une dégradation notable de son habitabilité, à vrai dire d'ores et déjà en cours. L'Anthropocène, littéralement l'« époque de l'homme» — lequel a commencé avec la « grande accélération» de nos activités et de la démographie mondiale à compter des années 1950 —, est caractérisé par l'effet massif de nos activités sur la Terre et, tout autant, par leur effet boomerang sur nos propres sociétés, largement à venir. Dans tous ces chambardements en cours, il n'est plus guère possible de démêler l'évolution des nations de celle du monde et de la planète. Il en résulte un effritement des idéaux et des représentations qui nous ont servi de repères depuis des décennies, voire des siècles. Depuis quarante ans, les fruits que délivrait la croissance, ainsi que le rappelle Éloi Laurent (1), ou Christian Arnsperger et moi-même (2), se sont métamorphosés les uns après les autres en poisons. Depuis le début des années 1970, les courbes exprimant d'un côté la croissance du PIB, et de l'autre l'élévation du sentiment de bien-être, se sont disjointes et sont même devenues contradictoires. Depuis une vingtaine d'années, la croissance ne débouche plus sur une création, mais une destruction nette d'emplois. Enfin, après avoir réduit les inégalités, elle les multiplie désormais, et ce depuis au moins une dizaine d'années. C'est même l'idée de progrès, qui était apparue au début du XVIIe siècle avec Bacon et Descartes, pour s'imposer au XVIIIe, qui semble être devenue étrangère au cours des choses. On ne voit guère en quoi, effectivement, l'effondrement des populations de vertébrés sauvages ou d'insectes volants, le réchauffement climatique, ou encore l'acidification et la désoxygénation des océans, constitueraient des progrès.
Je ne vois pas non plus en quoi l'avènement d'une intelligence artificielle surpuissante et autonome, hors contrôle, pour prendre au pied de la lettre les fantasmes transhumanistes, constituerait un progrès. Plus près de nous, la numérisation du monde semble avoir fait des ravages. Elle contribue au devenir très inégal du monde et a ruiné le commun d'informations — à savoir peu de sources d'information mais suivies par le grand nombre — qui constituait autrefois la base du débat démocratique. Les grands journaux étaient très largement vus et lus dans les différents pays démocratiques. Ils rendaient possible un débat commun. La multiplication et fragmentation des canaux de diffusion de l'information, les moteurs de recherche ramenant les individus à leurs préférences, les vidéos aguicheuses dénonçant de prétendus scandales et autres fake news, ont détruit cet état de choses. Cette évolution contribue probablement à la montée des extrêmes et autres populismes. Les laissés-pour-compte de la mondialisation sont aussi les victimes de la numérisation. Aux visages bien humains des services sociaux et publics d'autrefois se sont substitués des guichets automatiques et des procédures plus ou moins complexes. Pour ces raisons, le chômage et autres trappes d'inactivité enferment, isolent, plus qu'ils ne pouvaient le faire autrefois, leurs victimes, au point de les détruire ou de les enrager. Les certitudes, qui se sont construites depuis l'avènement de la science moderne, semblent ainsi être devenues friables, et sont pour cette raison souvent l'objet de réaffirmations brutales et parfois aussi paradoxales qu'absurdes.
Je propose ici de prendre de la hauteur, de nous élever au-dessus de ce désordre déprimant, et de dresser en premier lieu un bilan de la situation qui nous échoit, en ne retenant toutefois que deux paramètres majeurs et globaux: l'état de la Terre, associé à l'idée d'Anthropocène, et le défi numérique. Je chercherai ensuite à comprendre pourquoi nous en sommes venus à construire des relations si destructrices avec la nature. Enfin, j'essaierai de discerner quelques-uns des signes annonciateurs d'un avenir plus apaisé, rompant avec la destructivité du présent, une nouvelle Terre. ...
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1. Notre bonne fortune. Repenser la prospérité, PUF, 2017. 2. Écologie intégrale. Pour une société permacirculaire, PUF, 2017. Source : Extrait de "Une nouvelle terre" Dominique Bourg - Introduction
> Le 12 février 2019 à 20h15, Dominique Bourg donnera une conférence à l'Université de Namur : Vivre à l’Anthropocène : sur une planète mécanisée et minéralisée, ou régénérée et vivante ? Dominique Bourg, philosophe, est professeur ordinaire à la Faculté des géosciences et de l'environnement de l’Université de Lausanne. Il dirige avec Alain Papaux la collection "L'écologie en questions" et la publication en ligne http://lapenseeecologique.com aux Puf ; il est membre du comité scientifique de la revue VertigO. Ses domaines de recherches sont notamment l'étude de la pensée écologique, les risques et le principe de précaution, l’économie circulaire et la démocratie écologique. Officier de la Légion d’honneur et de l’Ordre national du mérite. Lauréat du prix du « Promeneur solitaire » (2003) et du prix Veolia de l’environnement (2015). Aujourd’hui, l’état des lieux de la planète légitime l’hypothèse du passage à une ère nouvelle, l’Anthropocène. Cette ère nouvelle crée deux récits concurrents, bien qu’asymétriques. D’un côté le récit néolibéral et transhumaniste de réaffirmation, quoique tronquée, du credo moderne, en matière d’arrachement à la nature et d’exaltation du pouvoir des techniques, de marché et de compétitivité, de conquêtes et de gigantisme, de sens unique de l’histoire, de dualismes modernes reconduits, etc. De l’autre un mouvement de réinscription dans la nature impulsé par les évolutions de la connaissance du vivant depuis Darwin et avec une accélération récente (éthologie, révolution de la biologie végétale), par l’anthropologie la plus récente, par l’affirmation des droits de la nature et d’une sensibilité nouvelle à la condition animale, sensibilité au milieu et à ses vertus, par une dynamique de dépassement des dualismes modernes, par le désir de petits collectifs, etc. Quels sont les ressorts de chacun de ces deux récits ? Quelles difficultés posent-ils ? Quels désirs d’avenir pour le moins contrastés recèlent-ils ?
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Pendant que les écolos à la mode sont (comme depuis plusieurs décennies) occupés à vendre de faux espoirs et à légitimer les nouvelles destructions du monde naturel que génèrent les différentes industries des énergies dites "vertes" (parcs éoliens, centrales à biomasse, barrages, centrales solaires, etc.), à promouvoir différents imaginaires écocapitalistes stupides (si seulement on roulait tous avec des voitures électriques/à hydrogène, si seulement on améliorait l'efficacité énergétique de nos immeubles en passant aux normes HQE/BBC/THPE, si seulement on était tous végéta*iens, si seulement on poursuivait l’État en justice pour le faire construire plus de parcs éoliens, alors ça irait mieux 👍) comme autant d'utopies désirables, le désastre écologique et social continue d'empirer, partout :
Au cours des soixante dernières années, 90% des grands poissons[8], 70% des oiseaux marins[9] et, plus généralement, 52% des animaux sauvages[10], ont disparu ; depuis moins de 40 ans, le nombre d’animaux marins, dans l’ensemble, a été divisé par deux[11]. Sachant que ces déclins en populations animales et végétales ne datent pas d’hier et qu’une diminution par rapport à il y a 60 ou 70 ans masque en réalité des pertes bien pires encore (phénomène que l’on qualifie parfois d’amnésie écologique[12]). Le rapport Planète vivante 2016 du WWF prévoit que deux tiers des populations de vertébrés pourraient disparaitre d’ici 2020[13]. On estime que d’ici 2048 les océans n’abriteront plus aucun poisson[14]. D’autres projections estiment que d’ici 2050, il y aura plus de plastiques que de poissons dans les océans[15]. On estime également que d’ici à 2050, la quasi-totalité des oiseaux marins auront ingéré du plastique[16].
L’humanité industrielle produit actuellement environ 50 millions de tonnes de déchets électroniques (ou e-déchets) par an[17], dont l’immense majorité (90%) ne sont pas recyclés[18]. En raison de la course au « développement » (électrification, industrialisation, modernisation, « progrès ») des continents qui ne l’étaient pas encore entièrement (Afrique, Asie, Amérique du Sud, notamment), il est prévu que la production annuelle globale déjà faramineuse (50 millions de tonnes) de déchets électroniques (ou e-déchets) croisse de 500%, environ[19], au cours des décennies à venir (en raison d’explosions des ventes de téléphones portables, d’ordinateurs, de télévisions, de tablettes, etc.). Il est aussi prévu que la quantité totale des déchets solides produits par l’humanité industrielle mondiale triple d’ici 2100, pour atteindre plus de 11 millions de tonnes, par jour.
L’humanité industrielle épuise (et pollue) également les eaux douces du monde entier : ainsi qu’un rapport de la NASA le soulignait en 2015, 21 des 37 aquifères les plus importants sont passés en-dessous du seuil de durabilité — ils perdent plus d’eau qu’ils n’en accumulent.
La fosse des Mariannes, un des endroits les plus inaccessibles car le plus profond de la planète, est hautement contaminée par d’importantes quantités de déchets plastiques, dont la production globale devrait doubler au cours des 20 prochaines années, et quadrupler d’ici 2050 , ce qui signifie toujours plus de pollutions de tous les milieux terrestres et aquatiques (sachant qu’actuellement, entre 5 millions et 13 millions de tonnes de plastique finissent chaque année dans les océans). Une récente étude portant sur « 102 tortues marines, appartenant aux sept espèces connues, et qui évoluaient dans les océans Pacifique, Atlantique ou en Méditerranée » a révélé que toutes avaient des microplastiques dans leur organisme. Ainsi qu’on peut le lire dans un article récemment publié sur le site du quotidien Les Echos : « Au cours des cent dernières années, un milliard d’hectares de terres fertiles, l’équivalent de la surface des États-Unis, se sont littéralement volatilisés. Et l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) s’inquiète de de l’avenir des surfaces restantes. Dans un rapport de 650 pages, publié en décembre à l’occasion de la clôture de l’Année internationale des sols, elle constate qu’un tiers des terres arables de la planète sont plus ou moins menacées de disparaître. » On estime que la mafia calabraise, la Ndrangheta, aurait coulé plusieurs dizaines de navires chargés de déchets radioactifs dans la mer méditerranée . Les millions de tonnes d’armes chimiques jetées dans la mer du Nord et la Baltique (et les millions d’autres jetées dans les mers et les océans du monde entier) à la suite des deux Guerres mondiales constituent une « bombe à retardement écologique » selon de nombreux scientifiques. Le texte de présentation du documentaire « Arctique, cimetière atomique » de Thomas Reuters nous apprend que : « Des milliers de caissons métalliques, dix-neuf navires chargés de déchets radioactifs, quatorze réacteurs et, surtout, trois sous-marins nucléaires... : tous reposent au fond de l’océan Arctique – première zone de pêche au cabillaud du globe. Les parties métalliques rouillent, l’eau salée ronge le béton et des particules radioactives s’échappent des épaves. Pourtant, l’omerta est de mise. […] Un rapport remis en 2011 au Kremlin par le ministère russe de l’Environnement appelait à couler des sarcophages de béton autour de deux des trois sous-marins d’ici 2014 au plus tard – mais la recommandation est restée à ce jour lettre morte. »
Nous pourrions continuer encore et encore, en évoquant pêle-mêle le réseau d’exploitation sexuelle et d’esclavage salarial qui sévit actuellement dans l’agriculture sicilienne, au sein duquel des milliers de femmes sont violées et battues[20] ; le réseau d’esclavage moderne qui exploite près de 40 000 femmes en Italie continentale, des Italiennes et des migrantes, dans des exploitations viticoles[21] ; les épidémies de suicides et la pollution massive qui frappent actuellement la région de Bangalore (qualifiée de capitale mondiale du suicide) en Inde, où le « développement » détruit les liens familiaux et le monde naturel[22] ; l’exploitation de Burkinabés de tous âges dans les camps d’orpaillage du Burkina Faso[23], où ils vivent et meurent dans des conditions dramatiques, entre malaria et maladies liées à l’utilisation du mercure, au bénéfice des riches et puissantes multinationales des pays dits « développés » ; le sort des Pakistanais qui se retrouvent à trier les déchets électroniques cancérigènes des citoyens du monde libre en échange d’un salaire de misère (et de quelques maladies)[24] ; l’exploitation de Nicaraguayens sous-payés (la main d’œuvre la moins chère d’Amérique centrale) dans des maquiladoras, où ils confectionnent toutes sortes de vêtements pour des entreprises souvent nord-américaines, coréennes ou taïwanaises[25] ; les épidémies de maladies de civilisation liées à la malbouffe industrielle, qui ravagent les populations du monde entier, dont les communautés du Mexique[26] (deuxième pays au monde en termes de taux d’obésité et de surpoids, après les USA), qui connait une épidémie de maladies liées au gras et au sucre, où 7 adultes sur 10 sont en surpoids ou obèses, ainsi qu’1 enfant sur 3 – d’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les Mexicains sont les premiers consommateurs de soda (163 litres par personne et par an), et la population la plus touchée par la mortalité liée au diabète de toute l’Amérique latine ; l’exploitation d’enfants et d’adultes au Malawi dans des plantations de tabac[27] (où ils contractent la « maladie du tabac vert » par intoxication à la nicotine) destiné à l’exportation, au bénéfice des groupes industriels comme British American Tobacco (Lucky Strike, Pal Mal, Gauloises, …) ou Philip Morris International (Malboro, L&M, Philip Morris…) ; la transformation de l’Albanie en poubelle géante[28] (où l’on importe des déchets d’un peu partout pour les traiter, ce qui constitue un secteur très important de l’économie du pays, des milliers de gens vivent de ça, et vivent dans des décharges, ou plutôt meurent de ça, et meurent dans des décharges) ; dans la même veine, la transformation de la ville de Guiyu en Chine, en poubelle géante de déchets électroniques[29] (en provenance du monde entier), où des centaines de milliers de Chinois, enfants et adultes, travaillent à les trier, et donc en contact direct avec des centaines de milliers de tonnes de produits hautement toxiques (les toxicologues s’intéressent aux records mondiaux de toxicité de Guiyu en termes de taux de cancer, de pollutions des sols, de l’eau, etc.) ; la transformation de la zone d’Agbogbloshie, au Ghana, également en poubelle géante de déchets électroniques[30] (en provenance du monde entier, de France, des USA, du Royaume-Uni, etc.), où des milliers de Ghanéens, enfants (dès 5 ans) et adultes, travaillent, en échange d’un misérable salaire, à trier les centaines de milliers de tonnes de produits hautement toxiques qui vont ruiner leur santé et contaminer les sols, l’air et les cours d’eau ; la transformation de bien d’autres endroits, toujours dans des pays pauvres (Inde, Égypte, Bangladesh, Philippines, etc.) en poubelles géantes de déchets[31] (électroniques, plastiques, etc.) ; les pollutions environnementales en Mongolie[32] (liées au « développement » du pays et à son industrie minière), où des villes parmi les plus polluées au monde suffoquent dans ce que certains décrivent comme « un enfer » ; les destructions des récifs coralliens, des fonds marins et des forêts des îles de Bangka et Belitung en Indonésie, où des mineurs d’étain légaux et illégaux risquent leur vie et perdent leur santé pour obtenir ce composant crucial des appareils électroniques, embourbé dans une vase radioactive[33] ; la destruction en cours de la grande barrière de corail, en Australie, à cause du réchauffement climatique[34] ; la contamination des sols et des cours d’eau de plusieurs régions tunisiennes, où du cadmium et de l’uranium sont rejetés, entre autres, par le raffinage du phosphate qui y est extrait, avant d’être envoyé en Europe comme engrais agricole (raffinage qui surconsomme l’eau de nappes phréatiques et qui génère une épidémie de maladies plus ou moins graves sur place)[35] ; les déforestations massives en Afrique, en Amazonie, en Indonésie, et un peu partout sur le globe, qui permettent l’expansion de monocultures de palmiers à huile, d’hévéa, d’eucalyptus et d’autres arbres (parfois génétiquement modifiés) au profit de différentes industries ; l’expansion des plantations de soja et des surfaces destinées à l’élevage industriel, toujours au détriment des forêts et des biotopes naturels ; l’épuisement de nombreuses « ressources » non-renouvelables, dont différents métaux et minerais (épuisement que le déploiement actuel des infrastructures industrielles liées à la production d’énergies soi-disant vertes ne fait et ne va faire qu’accélérer[36]) ; les épidémies de maladies dites de civilisation (diabètes, asthme, allergies, maladies cardio-vasculaires, cancer, obésité, schizophrénie, troubles mentaux en tous genres, angoisses, stress, dépression), qui témoignent, pour partie, d’un mal-être généralisé et engendrent une consommation record de psychotropes, comme un récent article de France Inter nous l’explique : « Intensification des conditions de travail, isolement et hyper-disponibilité, 20 millions d’actifs en France (sur 29 millions) consomment des médicaments psychotropes légaux ou illégaux » ; et ainsi de suite, ad nauseam (ce qui précède n'est qu'un tableau très incomplet du désastre en cours).
Nicolas Casaux
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Parijs-Roubaix: De Laatste Dwaasheid
Parijs-Roubaix: De Laatste Dwaasheid
Parijs-Roubaix; de zwaarste koers van het jaar. Door veel renners vervloekt, maar tegelijkertijd o zo geliefd. Sinds jaar en dag De Hel van het Noorden genoemd, terwijl de koningin onder de klassiekers aanvankelijk bekendheid genoot als De Paaskoers. (more…)
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#Carrefour de l&039;arbre#De laatste dwaasheid#Jean Stablinski#l&039;enfer du nord#la pascale#Parijs Roubaix
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Irak: après avoir vécu l'"enfer", Mossoul se réjouit de la mort du "boucher Baghdadi" 78682 homes
http://www.78682homes.com/irak-aprs-avoir-vcu-lenfer-mossoul-se-rjouit-de-la-mort-du-boucher-baghdadi
Irak: après avoir vécu l'"enfer", Mossoul se réjouit de la mort du "boucher Baghdadi"
« Il faut faire une énorme fête maintenant que le boucher Abou Bakr al-Baghdadi est parti »: dans la ville irakienne de Mossoul, la mort du chef du groupe Etat islamique (EI) est une « bonne nouvelle », après les trois années d' »enfer » sous son « califat ».En juin 2014, le chef jihadiste avait fait son unique apparition publique dans la grande cité commerçante du nord-ouest de l’Irak, devenue de fait sa « capitale » dans ce pays.Ses hommes y imposaient leur loi –faite de coups de fouet et de décapitati…
homms2013
#Informationsanté
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J’ avais écrit à Viktor Orban afin qu’il me sorte de la merde. La France étant de plus en plus envahie par les islamistes, je voulais aller me battre en Hongrie pour lui afin de garder les frontières. J’ai eu une seule réponse de lui, me disant qu’il allait en parler avec ma correspondante, afin que je ne sois pas seul là bas. N’ayant plus aucune réponse, je me suis dit que c’était mort.
Le plan tombé à l’ eau, et ma correspondante avait sans doute du se rebiffer. Une blonde riche comme elle avait sans doute rencontrée une tapette friquée comme sa pute de l’ extrême droite en Italie l’ été d’ avant.
J’ en avais assez de la France, ce pays que je considérais avant comme celui de l’ amour. Hélas pour moi depuis trois d’années passé ici, l’ amour ne faisait plus partie de ma vie. Pourtant je sortais mais sans argent, les filles n’ aiment pas ca et semblent incapable de donner de l’ amour.
Alors désemparé et comme prisonnier ici. Ne trouvant pas d’argent pour prendre l’ avion et rentrer au Canada, je convoqua le chef de mes armées célestes. Dans le monde des apparences je suis un clochard mais dans la superréalité, je suis le grand commandant des armées de l’ autre-monde, qu’elles soient célestes ou infernales. Sans parler de la race des dragons. Ces reptiles qui m’ aiment et qui me sont entièrement soumis.
Je leur donna l’ ordre à tous d’ anéantir la France et son peuple. Armées, dragons, toute la compagnie se mie bientôt à l’ oeuvre. Disciplinés et fidélisés comme jamais. Parce que ce pays n’ était hélas plus celui de l’amour, visiblement. Mais celui des banquiers et des salopes qui n’ aiment plus que le fric.
Visiblement et je sais de quoi je parle pour en avoir trop souffert déja.
Alors voilà. Les banlieues se soulevèrent. Les membres de mon armée infernale ayant le pouvoir d’entrer en possession des corps très vite ils foutèrent la merde la plus grande, favorisant l’ invasion et la domination arabe. Ainsi naquit la Nouvelle-Arabie. Ainsi mourrait la France. Et avec l’ Italie, l’ Espagne et la Belgique, ca donnait les Emirats Arabes Unis d’Europe. L’ est n’ étant pas encore conquis.
Nous pouvions alors faire librement la traite des blanches, dans tout l’ ouest du continent sauf au nord. J’ y trouvais enfin mon compte. Je pouvais enfin baiser à nouveau après de longues années passées seul à me faire mépriser par ces femmes, a cause que je n’ avais pas d’ argent. Par leurs hommes aussi, parce que même sans argent ils étaient bien trop jaloux de moi, parce que je suis un beau mec et que je suis bien foutu et que pas eux malgré leurs ridicules économies.
C’était facile. Grâce au nouvel émirat régnant, j’ avais carte blanche afin de soumettre les blanches. Il me suffisait de m’ introduire dans une maison bourgeoise mal gardée. Des chrétiennes c’ était légal, pas d’intervention des flics et avec leur certificat de naissance, je pouvais circuler librement avec mes soumises. Tuer les mecs de la maison, sans pitié, tous. Devant leur femme affolée pour qu’elles comprennent la chance que je leur laissait de les laisser rester vivante. Enchaîner les femmes et les conduire dans un château qui servait à mon traffic et à la nouvelle éducation de ces dames. Mes esclaves femelles si vous préférez.
Je les enchaînais donc dans le donjon à moitié en ruine et sans toit. Il pleuvait à l’ intérieur et il faisait froid. Je les lubrifiait à l’ huile d’olive. Je les violais ensuite une après l’ autre. Les femmes et leur filles avec je m’ en foutais. Elle pouvait avoir 10 ans que j’ en avait rien à battre. Je les fouettais pour qu’elles arrêtent de hurler. Je les droguais au GHB pour les humilier en leur montrant les videos ensuite.
Souvent elles me disaient en larme épouvantées, lorsque je me défroquais en empoignant ma ceinture pour les battre avec et ma grosse queue dans l’ autre main pour les matraquer au visage: « mais tu es un monstre tu ne connais pas l’ amour!! »
- ah ouais et alors il fallait me l’ apprendre l’ amour pendant que c’était encore le temps. Du temps où votre économie roulait bien. Lorsque je faisais la manche et que vos petits culs l’ été passaient au dessus de mon nez, vous auriez pu alors librement me montrer comment ca marche l’ amour. Mais faire la manche c’est la honte et vous en étiez incapables, de me considérer et encore moins de me donner un quelconque plaisir charnel. Alors tas de salopes fermez vos gueules et encaissez. Le cul rempli d’huile d’olives je les sodomisais sans cesse. Je leur faisait des fist fuck avec mon poing dans la chatte de la manière la plus brutale et je leur éjaculais à la gueule en me tordant de rire. Je branchais leur téton sur des pinces à batterie de voiture pour les charger. Le courant passe tu as vu Mini comme c’est bon?»
Alors devant ces dames j’ attrapais leurs fillettes et je les déflorait ilico et cruellement, comme d’une bête sauvage prêt à les engrosser. J’ éjaculais ensuite dans la bouche des petites enfants de dix ans au minou serré qui valait die l’or sur mes marchés. Je leur crachais dessus leur mont de vénus encore indéfloré et je faisais tourner mes doigts dessus en leur expliquant quelques trucs qu’elles auraient bientôt à faire par là.: « voilà tout l’ amour que la France m’ a appris à faire ces dernières années les filles. »
Alors je quittais le donjon en rigolant un magnum de rouge. À la main. J’ aimais aussi à les arroser d’une geôle frelatée, de celle qu’on dérobait chez les vieux qui mourraient chez eux de faim. Parce que le type d’ économie avait changé et que tous les supermarchés n’ étaient plus que ruine. Et depuis longtemps dévalisés.
J’ amenais alors mes petites putes, une fois domestiquées, au marché. Je vivais bien et enfin heureux. La Nouvelle-Arabie, j’ en faisais mon affaire même si j’ aurais préféré d’être avec ma déesse en Hongrie à garder les frontières contre le type d’invasion auquel je trouvais finalement mon compte.
Je rattrapais 10 ans de vie sans baise. 10 ans de vie à me faire rabaisser dans un pays de misère. C’était à mon tour maintenant de rabaisser ces pauvres filles qui ne peuvent aimer que les types qui ont de la tune. Quel bonheur c’était et je pouvais même gagner de l’ argent, beaucoup d’argent en traitant avec les arabes sur le marché:
-tiens celle-ci est bonne voyez la dentition
-oh oui une dentition parfaite. En faisant des beaux sourire, elle fera une bonne servante avenante à la maison.
Mais un beau jour arriva Viktor Orban dans une Berline-limousine noire. Avec la blonde dedans qui s’ était bien foutue de ma gueule dans nos correspondances. A force de vivre dans le luxe cette fille ne pouvais sans doute jamais aimer un mec comme moi me disais-je. J’ avais maudit ce pays. J’ avais invoqué tous les démons, et déja, les églises et cathédrales commençaient à tomber. Des mosquées ailleurs poussaient comme des champignons.
Donc je revenais à vide du marché. Toutes mes esclaves vendues. Même au marché je m’ amusais à bien les baiser devant les gens pour montrer aux badauds comment elles pouvaient encaisser et comment elles fermaient leur gueules. Elles pouvaient seulement gémir et pousser des semblants de petits cris de jouissance. Elles pouvaient sucer, toucher les pénis. C’était rigolo avec elles sur les marchés et la marchandise partait rapidement, vu comment je les avait entraîner à forniquer mais surtout à se laisser tout faire même en pleurant.
Donc arrive Orban et cette fille avec qui j’ avais voulu vivre. Cette fille qui s ‘ était bien foutue de ma gueule, en vivant dans son luxe et en allant jouer au docteur par derrière avec ces veaux d’Italien ou ces gardes du corps de mes deux en Corse.
Elle m’ avait laisser à espérer le plus grand amour. Quatre ans à perdre mon temps à correspondre avec cette chienne. A espérer pour rien. Cette fille avait fini par tuer mon amour. Et bien. C’est pourquoi je n’ avais plus aucun regret à faire la traite des blanches avec les arabes. Que je trouvais ca excitant. Une vengeance enfin, ma vie allait bien pour la première fois depuis ma naissance, j’ étais parfaitement heureux dans mon nouveau job.
La voilà qui dans son voile sombre descendait de la voiture. Orban lui ayant ouvert la porte de l’ extérieur.
-Max, c’est bien toi? Disait le vieux.
-oui c’est moi mais je ne sis pas certain que je puisse saquer cette misérable que tu me ramènes, mr le président de Hongrie. Il est un peu tard non? pour réagir. Il y a déja un an que vous m’ avez envoyé une réponse comme de quoi vous vous manifesterez avec Mme si elle avait le loisir de consentir de partir avec le looser que je suis. Il est un peu tard oui, à moins que vous ne venez me la livrer comme d’une esclave que je dois éduquer pour revendre sur nos nouveaux marchés?
-ils ont tué sa famille
-chrétiennes, front national, tout ca est légal en Nouvelle-Arabie mon cher mr. Et c’st pour ca qu’elle pleure dites-moi?
Marion elle était mal. J’ étais en colère noire. Je ne lui pardonnais pas de s’être foutue de ma gueule. D’ avoir pris à la légère ma misère et ma solitude, pendant que la miss se prélassait en se promenant à poil dans ces grands appartements devant ces soupirants que j’ aurais tous assassinés volontiers devant elle pour la terroriser. Et puis cette horreur à la plage…. L’Italie était passée sous les bombes le moi dernier et il n’ en restait plus que des oripeaux de tous ces chiens et ces gueux jadis si fiers et classy. C’était là encore mes ordres lancées à mes troupes de démons des enfers, mes trois millions d’amis de sur mon Facebook de l’ autre-monde.
Orban s’en voulait croyant être venu jusqu’ a moi pour rien:
-tu ne vas pas rester comme ca, me dit Orban. Cela ne te ressemble pas. Tu es devenu un vrai collabo et tu réussis bien. Bravo max bravo.
-Merci je boirais un coup à ta santé et à celle de la Hongrie lorsque j’ arriverai dans mon nouveau palais. C’est à deux kilomètres. A pied ca se fait très bien. En plus je me suis déchargé de mes bagages au marché. Je vais léger là voyez-vous.
Marion en pleure et furieuse à la fois avait la honte.
-on aurait pas du venir Orban, il est trop tard Max est devenu fou je regrette d’avoir joué avec ses sentiments.
-ferme ta gueule sale espionne je te hais, que je lui dit. Allez partez. Je vais te crever sinon pauvre blonde de merde. Tu n’ es plus rien maintenant. Je me demande combien je peux gagner si j’ annonce t’ avoir vu sur cette route. Aux nouvelles autorités des nouveaux émirats arabes unis et de leur police anti-terroriste.
Orban me prie à part pour me calmer. Marion se jeta dans la voiture en fermant la porte. De toute façon maintenant qu’elle venait de perdre son pays adoré, elle devait fuir. Sa tête devait sans doute être mise à prix par tous les blacks et tous les arabes. Orban me dit:
-Nous devons fuir, je suis venu la chercher. Sa fille est plus loins devant et en sécurité. Nous nous rejoignons dans les Carpates.
-ainsi sa fille à survécu! Dommage sur les marchés on aurait pu en tirer un prix vraiment terrible.
-J’ ai ordre de la ramener en Hongrie. En réalité elle t’ aime. Elle n’ a jamais eu le courage de venir te le dire. Elle a même remise sa ceinture de chasteté. Toute en argent avec un cadenas en or et recouverte de chaînes en diamants.
-c’est quoi elle te l’ a montré et tu as mis ton nez dedans mr le président?
-Tu sais bien que je n’ oserais pas. Je sais quatre ans c’est long. Tu en as eu plein le cul c’est normal. Mais voilà les conditions sur lesquelles tu semblais d’accord pour venir habiter ta nouvelle maison….
- vous me ferez livrer de la drogue? La meilleure nourriture? Je n’ avais pas mangé un seul steak avant la prise du pouvoir arabe dernièrement. Je peux m’ en payer avec les traite des blanches ici. Tu sais Orban je n’ avais pas mangé un seul steak en 5 ans depuis que je suis revenu en France. Je veux aussi des steaks. Et cette catin qui s’ éclate à la plage avec les sous-merdes d’Italien, j’ espère qu’elle me donnera du sexe au moins.
Je la regarde elle détourne les yeux.
Orban me passa une héroïne de première qualité qu’il sorti de la boîte à gants. Je me fis un rail sans me faire prier sur la capot noir de sa voiture de luxe. J’ allume une clope, je la fume je réfléchis et je m’ entame un autre rail: « je m’imagine que je dois me décider vite, vous devez avoir les super neufs de la Nouvelle-Arabie aux trousses vus ce que vous trimballez dans votre voiture blindée. Je me tape un autre rail d’ héroïne, plus large et plus long. C’était peut-être le dernier avant le prochain et plusieurs km d’ici sans doute.
-ca c’est de la meilleure, ca te calmera tu verras. Si Monseigneur daigne ensuite monter dans son humble véhicule. Allez viens je vais te sortir de ce sale pays parasité par les islamistes. Tu auras des flingues mon pote et tu pourras assassiné qui tu veux chez nous. Ca te fera du bien ca aussi. Allez bien monte je crois que la biche elle regrette son comportement et qu’elle s’en veut à en mourrir.
-normal j’ ai lâché tous mes démons sur son pays qui ne m’ a apporté que la misère depuis 5 ans. Il y a de quoi regretter. Sinon de la coke vous en avez?
Orban avait amené tout ce qu’il fallait. Je m’ en fit un long rail aussi sur le capot de sa caisse noire pendant que poupée était en larme dans la voiture.
-pleure sale pétasse pleure ca t’ apprendra à jouer avec mes sentiments.
Je me refis un long rail d ‘hero sur le capot de la voiture. Je respirait un grand coup « allez zen me dis-je, un effort! »puis Orban m’ouvrit la portière arrière. La miss était assied au milieu, je pris place à côté d’elle. Tien elle portait une mini jupe bleu marine avec des paillettes bleues ciels par millier qui brillaient dessus. Je la toisais hautain mais un brin excité. C’est vrai qu’elle est canon cette fille. Si elle s’y mettais un peu, je ferais tout pour elle. Mais dieu son indifférence de sale putain vautrée dans le luxe ca m’ as mis dans une colère noire. Moi je n’ ai pas trois millions d’amis sur Facebook pour venir me lécher la chatte en me priant tous les jours.
La route va être longue jusqu’ en Hongrie avec cette blonde. Heureusement il y a toute la drogue qu’il faut. Ils avait même un pain de haschisch sur mon siège, et du champagne plein le frigo de la voiture.
-Et les trois autres filles dans la voiture? c’est qui que je demande. Elles étaient habillées à la mode de blondinette avec de belles couleurs, des trucs courts où on pouvait voir se dessiner toutes ces belles poitrines. Des décolletés en tout genre et tous originaux.
-ce sont mes meilleurs copine, répond blondinette toute larmoyante et tremblante. J’espère qu’elles te plairont ajoute-elle.
Le voyagera ne sera peut-être pas si long que ca finalement en compagnie de ma blonde retrouvée.
Peut-être qu’elle a enfin compris.
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Elisa Longo Borghini, un soleil italien dans l'« enfer du Nord »
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Elisa Longo Borghini (à gauche) à l’arrivée de la deuxième édition féminine de la classique Paris-Roubaix, le 16 avril 2022. JEFF PACHOUD / AFP Cette année, l’« enfer » était plus accueillant… Enfin, sauf aux yeux d’Audrey Cordon-Ragot. « Je suis un peu déçue par la météo, je préfère quand il fait froid, qu’il pleut, mais on s’adapte. C’était très sec, très poussiéreux », confie la Française de…
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[Archéologie & Ethnologie] Le tumulus du grand serpent et les Shawnees.
Toujours à la recherche de nos ancêtres, et en hommages à ces peuples d’Amérique.
Archéologie
En Amérique du Nord, le tumulus du grand serpent cours sur un peu plus de 411 mètres et représente un serpent la gueule ouverte face à un œuf :
The serpent Mound: Des datations au carbone effectuées en 2014 placent la construction du monticule vers 300 avant notre ère. (Avant cela les datations carbone, en 1996, nous avaient donné 1070 de notre ère)[1]
Hormis la signification symbolique du serpent pour une grande partie, pour ne pas dire la totalité de l’humanité, depuis des temps immémoriaux, il existe des théories scientifiques selon lesquelles le tumulus serpent est intimement lié au ciel.
Ainsi, divers alignements du serpent correspondent à des données astronomiques, telles que les alignements du soleil et de la lune. En 1987, Clark et Marjorie Hardman ont publié leurs conclusions selon lesquelles la zone ovoïde du serpent est alignée sur le coucher du soleil du solstice d'été, ce qui suggère que l'un des objectifs de l'effigie était de marquer le tournant de l'année pour réguler les activités sociales (la plantation, la cueillette et la chasse).William F. Romain a proposé un tableau de six alignements lunaires correspondant aux courbes du corps du serpent.[3].
Image du Mont Serpent. Source: Du siècle; un trimestriel populaire. Paru dans le volume 39, numéro 6, avril 1890
Nous sommes ici sans aucun doute en présence d’un témoignage de notre passé lointain. Voyageons cette fois-ci beaucoup dans le temps et peu dans l’espace. Voici une bribe de l’histoire de cette région du monde au 19eme siècle:
Les Shawnees : Tecumseh et Tenskwatawa
Chaouanons en Français, cette tribu de natif américain eut à faire face au colonialisme. Deux frères ont choisi de combattre, deux figures de la résistance:
Le plus répandu des portraits de Tecumseh, mais ...
Comme on a cru longtemps qu'il était dans l'armée britannique, l'habit que porte Tecumseh sur la gravure de Lossing serait erroné. Il ne devrait pas porter le manteau du régiment britannique mais un uniforme fait en peau de daim, comme le décrit le capitaine Glegg. Aucun portrait authentifié de Tecumseh existe. [5]
Discours de Tecumseh à Harrison 1810
Discours vibrant de foi et de raison, d’espoir, de courage et de résistance.
Une fois encore, une preuve éclatante que les natifs américains sont porteur, eux aussi, d’une culture éminemment avancée, et cela sur tous les plans. Ce discours nous donne un aperçu de l’élévation spirituelle et du bon sens (collectif et économique, équité et justice, etc...) dont faisaient preuve ces hommes et ces femmes. Et cela malgré les crimes contre l’humanité dont ils étaient les victimes depuis plus III siècle.
Livré au gouverneur Harrison à Vincennes le 12 août 1810. Les Indiens des deux côtés de la rivière Wabash avaient vendu de larges étendues de terre en l’absence de Tecumseh.
Il est vrai, je suis un Shawnee. Mes ancêtres étaient des guerriers. Leur fils est un guerrier. D'eux je ne prends que mon existence; de ma tribu je ne prends rien. Je suis le créateur de ma propre destiné; et je pourrais faire que celle de mon peuple rouge, et de mon pays, soit aussi grande que le conçoit mon esprit; quand je pense à l'Esprit qui régit l'univers.
Je ne viendrais alors pas voir le gouverneur Harrison pour lui demander de déchirer le traité et d’effacer le repère; mais je lui dirais: «Monsieur, vous avez la liberté de retourner dans votre pays».
L'être à l'intérieur, communiant avec les âges passés, me dit qu'il fut un temps, pas si éloigné de cela, il n'y avait pas d'homme blanc sur ce continent; qu'il appartenait alors aux hommes rouges, enfants des mêmes parents.
Placés sur elle par le Grand Esprit qui les a faits; pour la garder, pour la parcourir, pour jouir de ses productions et pour la remplir d’une descendance heureuse, depuis rendue misérable par les blancs, qui ne se contentent jamais, mais qui empiètent toujours.
Le seul moyen de contrôler et de mettre un terme à ce fléau est que tous les hommes rouges s’unissent pour revendiquer un droit commun et égal dans le pays, comme c’était le cas au début, et qu’il devrait l'être encore; car il n'a jamais été divisé, mais appartient à tous pour l'usage de chacun. Car aucune partie n’a le droit de vendre, même les unes aux autres, encore moins aux étrangers - ceux qui veulent tout et au moindre effort.
Les Blancs n'ont pas le droit de prendre la terre de l'Indiana, parce qu'ils l'avaient d'abord; elle est aux Indiens. Ils peuvent vendre, mais tous doivent adhérer. Toute vente non effectuée par tous n'est pas valide. La vente tardive est donc caduc. car elle a été faite par un parti seulement. Le parti n’a pas une vision globale de l'intérêt collectif pour contracter une vente profitable à tous. Tout le monde doit conclure un marché pour tous.
Tous les hommes rouges ont les mêmes droits sur les terres inoccupées. Le droit d'occupation est aussi bon dans un endroit que dans un autre. Il ne peut y avoir deux occupations au même endroit. Le premier exclut tous les autres. Il n'en est pas de même en chasse ou en voyage; là-bas, la même terre servira collectivement, car ils peuvent s’y succéder; mais si le camp est immobile, c'est l'occupation. La terre appartient au premier qui s'assied sur sa couverture ou sur les peaux qu'il y a jetées au sol; et jusqu'à ce qu'il la quitte, personne n'y a droit.
Source: William Jennings Bryan, The World’s Famous Orations Vol. VIII. America: I, Tecumseh to Governor Harrison at Vincennes (Traduction : Hodja Lab)
Quand à son frère,Lalawethika, entré en transe, rapportait-il, il avait connu la mort et avait été emporté dans l’au-delà, où le Grand Esprit lui avait montré un paradis puis un enfer où les buveurs impénitents comme lui subissaient d’horribles tourments. Il renonça donc à l’alcool et déclara que le Grand Esprit l’avait choisi pour libérer les Indiens de tous leurs maux. Il annonça en outre qu’il porterait désormais un autre nom : Tenskwatawa, « la porte ouverte ». [6]
Pour en savoir plus
Nous avons très peu d’informations et de sources fiables. Pour en savoir plus, je vous invite tout de même à vous méfiez, autant que faire se peut, de Wikipedia:
Herbert C. W. Goltz Jr, « TECUMSEH », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 5, Université Laval/University of Toronto, 2003
Arte propose un reportage meanstream germano-français (level éducation nationale) : Terre Indienne 2/5
Que signifie donc Shawnee en Algonquins (langue américaine précolombienne) ?
Contrairement à la “croyance” la plus répondue, “Shawnee” ne signifie pas “peuple du Sud” en langue Shawnee...
Les langues algonquines ont des mots similaires au shawano archaïque (maintenant: shaawanwa) qui signifie "sud". Cependant, la racine šawa- ne signifie pas "sud" en Shawnee, mais "modérée, chaude (de temps)": "šawa (plus -ni, -te) MODÉRÉ, CHAUD. Cp. Šawani" il est modéré (le temps)... "[2].
Source:
[1]https://newsmaven.io/indiancountrytoday/archive/history-got-it-wrong-scientists-now-say-serpent-mound-as-old-as-aristotle-W0Tg_YScwUaNIdDINAkyOg/
[2] Voegelin, Carl F. 1938–40. Shawnee Stems and the Jacob P. Dunn Miami Dictionary. Indiana Historical Society Prehistory Research Series Volume 1, No. 8, Part III, p. 318 (October, 1939). Indianapolis.
[3] https://www.ancient-origins.net/ancient-places-americas/great-serpent-mound-ohio-largest-earthen-effigy-world-001594
[5]Sugden 1997 = Sugden, Jonh, Tecumseh, A life, New York, Henry Holt and compagny, 1997, 492 p..
http://rd.uqam.ca/Sulte/Tecumseh.html
[6]R. David Edmunds, « TENSKWATAWA », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 7, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 2 sept. 2018,
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